Multirisque professionnelle : Les critères qui font varier son tarif

L’assurance multirisque professionnelle n’est pas obligatoire, en dehors de la responsabilité civile professionnelle parce qu’elle est en quelque sorte l’extension du contrat est en responsabilité civile professionnelle.

Décryptage de l’assurance de vos locaux

Tout d’abord, rappelons que la multirisque professionnelle est avant tout un contrat de droits. Elle couvre les champs de compétences de votre activité en responsabilité et en dommages. Aussi, il est donc très important d’être très précis quand vous déclarez vos activités principales comme secondaires. L’assurance multirisque professionnelle n’est pas obligatoire, mais fortement conseillée.

Cette garantie est plus connue sous le terme de Multirisque Professionnelle. Elle peut prendre en charge les dommages causés à vos marchandises. Il en est de même pour vos stocks, votre matériel et vos aménagements.

Quel que soit le type de local ; atelier, commerce ou bureau, bâtiments commerciaux, il existe des solutions adaptées. Aussi, il est donc important de distinguer par exemple s’il s’agit d’un commerce ou bien d’un bureau.

La multirisque professionnelle, est-elle adaptée à tous types de locaux ?

En effet, les extensions de garanties proposées sont adaptées à chaque typologie de structure. Validez soigneusement ce point pour vous assurer de vous garantir pour le bon risque local professionnel.

L’assurance local professionnel garantit-elle un local vide ou un bureau vacant ?

Au même titre qu’un local en activité, vous pouvez aussi subir des dégâts divers comme le squat de vos locaux. Concrètement, il existe des solutions en dehors de la multirisque professionnelle. C’est-à-dire l’assurance propriétaire non-exploitant.

Avec cette garantie, vous pouvez assurer pour les activités commerciales comme associatives. De plus, elles peuvent s’étendre à la mise à disposition des locaux professionnels à titre gratuit.

Est-ce que la multirisque professionnelle peut couvrir les aménagements extérieurs ?

Pour en revenir à la Multirisque Professionnelle, elle peut prendre en charge différents type de dommages ; sur vos marchandises, votre matériel, ou encore vos aménagements dits « immobiliers de structure ». De plus, sachez qu’une terrasse ou une enseigne font partie de l’extension « bris d’enseigne ».

L’assurance local professionnelle est-elle valable pour les activités saisonnières ?

Que votre activité soit saisonnière ou encore ou de multiples natures, il est nécessaire d’évaluer vos besoins en multirisque professionnelle. Et afin d’opter pour la meilleure solution d‘assurance de local commercial.

L’assurance locaux commerciaux s’étend-elle aux dépendances ?

Plus qu’une simple indemnisation, l’assurance local professionnel peut couvrir les conséquences d’un dommage ; en incendie, défauts électriques, vols, dégât des eaux, vandalisme dans vos dépendances. De plus, ces dernières peuvent se situer en limite du local professionnel ou même à une autre adresse.

À quel moment peut-on souscrire une assurance local professionnel ?

A priori, la multirisque professionnelle n’est pas obligatoire. On peut constater qu’elle est souscrite pour répondre à une exigence et force est de constater que les bailleurs la demandent de façon récurrente. pour couvrir vos responsabilités, en cas d’incendie.

Comment dénoncer son contrat multirisque professionnelle ?

Dans le cas de contrat en cours, si vous êtes déjà engagé vous pouvez y renoncer, tout en respectant les modalités de base. A compter de la souscription, il faudra patienter 12 mois, avant de pouvoir changer d’assureur, soit à l’échéance anniversaire de votre contrat. Cette échéance principale est la référence pour résilier votre contrat et il faut respecter votre préavis.

Pour clarifier le sujet, il faut savoir que le préavis de résiliation multirisque professionnelle est de deux mois. Et l’envoi d’une lettre recommandée est requis pour fermer votre contrat. Sachez que le code des assurances L113-12 prévoit une lettre recommandée simple.

La prudence est la mère de la sûreté et le récépissé dans vos dossiers vous assure son bon suivi et le but est d’acter la fin de vos engagements réciproques.

C’est-à-dire, d’une part, la compagnie de ne plus vous garantir après cette date. D’autre part, pour vous de ne plus acquitter les primes du contrat dénoncé, après cette date. Mais attention tout de même, la lettre recommandée doit être envoyée avant que le délai de préavis ne commence à courir, le cachet de la poste faisant foi. Le délai à prendre en compte est la date d’expédition de votre lettre recommandée, et non la date de sa réception par l’assureur.

Pourquoi les propriétaires de locaux commerciaux demandent une attestation d’assurance ?

C’est une réalité, les bailleurs veulent s’assurer que vous êtes en mesure de répondre à vos obligations ; en cas d’incendie ou en responsabilité. De plus, la garantie s’étend aux préjudices des publics que vous recevez. Souvent, il est demandé de produire un justificatif d’assurance local professionnel quand un locataire entre dans ces locaux.

Comment se faire indemniser par la multirisque professionnelle ?

Au moment de la souscription du contrat multirisque professionnelle, après un bon recueil de vos besoins et la validation de vos garanties et de ses extensions, on constate que vous connaissez sur le bout des doigts vos garanties, prêt à répondre à « question pour un champion ».

Cependant, le temps passe, vous recentrez sur votre activité et la mémoire s’érode. Afin de palier ces quelques lacunes qui peuvent prendre des proportions presque dramatiques dans le cas d’un sinistre. Aussi, nous vous invitons à dresser un tableau synthétique de vos garanties, même à main levée pour plus de simplicité.

Synthétiser vos choix de garanties de votre multirisque professionnelle

En synthèse, il doit reprendre les postes que vous avez validés, mais aussi ceux que vous avez écartés. Ensuite, inscrivez le montant de vos franchises et pour être très complet sur le sujet, notez aussi le capital souscrit. C’est votre plafond de garantie.

Enfin, pour les puristes, précisez s’il s’agit d’une garantie en valeur à neuf ou de remplacement. À toutes fins utiles, notez un contact plus rapide plutôt que de passer par votre commercial qui ne fera que le « passe-plat », ce qui aura pour effet de rallonger le processus de déclaration et donc de générer peut-être un peu d’irritation à un moment où il n’en faut justement pas.

Anticiper pour mieux rebondir

En préambule, il faut dire que l’anticipation réduit les “irritants” et pour cela, commencez par classer vos dossiers. Constituez des “penses pas bête” qui vous faciliteront la vie dont voici un exemple à garder en bloc note.

  • Les garanties souscrites : Vol, Incendie, Autres
  • Les franchises de vos garanties
  • La plafond, c’est à dire le capital souscrit pour chaque poste
  • Le premier contact sinistre

Vous constaterez que vous serez pro-actif dans une telle situation et vous serez plus serein, afin d’aborder l’étape suivante. Elle relève du périmètre de votre assureur qui réalisera une ouverture de sinistre pour votre compte à la compagnie. Au regard des éléments transmis, une expertise sur devis et/ou sur site sera effectuée, en vue de vous indemniser sur la base de son chiffrage définitif.

A cette fin, vous devrez le valider, après avoir fait vos retours et recevoir l’indemnisation en lien avec le poste de votre contrat. Dans certains cas, l’indemnisation peut être réglée directement au prestataire.

Quels sont les éléments qui font varier le tarif de la multirisque professionnelle?

Les paramètres sont nombreux. Ils peuvent faire évoluer le chiffrage de votre demande, autant de fois qu’il y a de critères, sans parler des résultats consolidés de la compagnie, et de ceux de votre contrat en cours, sur plusieurs années consécutives. A ces égards, il est raisonnable de ne pas se comparer à son voisin et nous allons passer en revue les points qui conditionnent le tarif de votre multirisque professionnelle.

A priori, la multirisque professionnelle semble un produit simple, mais savez-vous combien de critères détermines le tarif de l'assurance local professionnel.

Les points à vérifier de votre assurance local professionnel

  • L’activité
  • Le lieu exploitation
  • Le chiffre d’affaires
  • Le nombre de collaborateurs
  • Les options souscrites complémentaires au socle de garanties
  • Les franchises
  • Les plafonds
  • Le type de local et superficie
  • Les conditions de sécurité
  • La qualité de l’entretien du local

Au regard de ces éléments, vous comprenez aisément qu’il est indispensable de rencontrer votre assureur. Il comprendra vos enjeux pour mieux vous proposer la solution qui vous ira.

Courtier d’assurances, c’est quoi en 28 secondes